Alternatives au DDT

De Coredem
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

Alternatives au DDT

Une alliance «Stop DDT», composée de l’Institut International de recherche sur les insectes (icipe) de Nairobi, de la Fondation suisse BioVision et du Millennium Institute (MI) à Washington, a présenté à l’occasion de la 4ème Conférence des parties à la Convention de Stockholm (COP-4) à Genève des méthodes concrètes de lutte contre la malaria qui fonctionnent sans DDT. Les résultats vérifiés scientifiquement de plusieurs projets contre la malaria en Afrique montrent qu’une solution écologique contre cette maladie mortelle est possible et efficace. Les détracteurs du DDT comme le Dr. Hans Rudolf Herren, président de la Fondation suisse BioVision exigent une interdiction stricte de ce poison menaçant pour la nature.

Alternatives au DDT dans la lutte contre la malaria Genève, le 7 mai 2009 - 150 Etats ont débattus à Genève d’un plan pour l’élimination mondiale du DDT à l’occasion de la 4ème Conférence des parties à la Convention de Stockholm (COP-4). Le DDT continue à être utilisé dans les pays en développement dans la lutte contre la malaria. Des organisations de protection de l’environnement exigent de toute urgence que les alternatives écologiques à ce poison pour l’environnement soient encouragées plus activement. Le DDT, insecticide dangereux, appartient à la «sale douzaine» des polluants organiques persistants (POPs). Une alliance «Stop DDT», composée de l’Institut International de recherche sur les insectes (icipe) de Nairobi, de la Fondation suisse BioVision et du Millennium Institute (MI) à Washington, a présenté à Genève des méthodes concrètes de lutte contre la malaria qui fonctionnent sans DDT. Les résultats vérifiés scientifiquement de plusieurs projets contre la malaria en Afrique montrent qu’une solution écologique contre cette maladie mortelle est possible et efficace. Les détracteurs du DDT comme le Dr. Hans Rudolf Herren, président de la Fondation BioVision exigent une interdiction stricte de ce poison menaçant pour la nature. « Il est impensable que nous ayons retiré le DDT de la circulation chez nous et qu’en même temps nous acceptions qu’il soit encore utilisé en Afrique », estime ce chercheur réputé. « Les conséquences négatives pour l’homme et son environnement sont prouvées, et nous savons que des alternatives écologiques au DDT sont déjà utilisées avec succès dans des projets contre la malaria au Kenya », souligne M. Herren. Des alternatives écologiques existent Les projets pilote au Kenya employant des méthodes respectant l’environnement touchent plus de 120'000 personnes, avec un succès croissant. C’est aussi ce que confirme aujourd’hui à Genève le Dr. Charles Mbogo, chercheur kenyan : « Avec une combinaison de différentes mesures comme le contrôle biologique des larves, l’élimination des eaux où pondent les moustiques, la distribution de moustiquaires aux populations, et un traitement sérieux des malades de la malaria, le cercle mortel entre le moustique et l’homme peut être brisé sans DDT. » Le Dr. Mbogo, chef des projets de la Fondation BioVision contre la malaria au Kenya, affirme, chiffres à l’appui, que des méthodes de lutte sans DDT ont été testées et sont efficaces : à Malindi, au Kenya, les cas de malaria chez les enfants de moins de 5 ans sont passés en deux ans de 30 à 3%, à Nyabondo, vers le lac Victoria, de 60 à 20%. Et à Mwea, toujours au Kenya, le taux d’infection chez les écoliers est tombé de 38% à presque zéro. La Fondation BioVision [1] encourage depuis des années une lutte écologique contre le paludisme et d’autres maladies mortelles transmises par des insectes. Une décision définitive de la COP-4 sur un plan mondial pour l’encouragement des alternatives au DDT est attendue pour la fin de la semaine. Un «business plan de partenariat global pour les alternatives au DDT» doit renforcer la lutte contre la malaria sans poison et mettre des moyens financiers à disposition. La délégation officielle suisse soutient ce plan d’action en faveur de l’élimination du DDT.

modelecoredem